Présentation :

        Alors qu'en occident la bataille de la micro-informatique bat son plein, les Japonais restent étrangement silencieux jusqu'en 1983 soit 4 ans après les Atari 400/800 !! Pour comprendre les raisons de ce retard il faut avant tout connaître l'esprit indépendant et fière des Japonais. Ne voulant pas sortir une machine qui soit dans l'ombre des occidentaux, ils projetèrent non pas de sortir une machine, mais un standard, c'est ainsi qu'est né le MSX. Le nom lui même représente les marques composants le standard et plus particulièrement les deux plus grands consortiums "M" pour Matsushita, "S" pour Sony tandis que le  "X" représente tous les autres. La version du sigle servie aux occidentaux est plus flatteuse (pour nous), où "MS" représente Microsoft (fournisseur du Basic) et "X" pour eXtended.

        Le standard MSX a une base de caractéristiques commune à laquelle peut éventuellement venir se greffer une ou plusieurs valeurs ajoutée(s). C'est ainsi que chaque constructeur apporta des améliorations et son savoir faire : Yamaha ajouta d'origine ou en option sur ces machines une interface midi, Pioneer et Philips de l'incrustation vidéo les autres marques apportèrent des modifications  plus mineurs tel Toshiba avec un traitement de texte intégré, Sony avec un logiciel de type "organiseur"  et d'autres avec des pavés numérique, mémoire étendue, poignée  de transport, etc...

        Au gré du temps le standard MSX a connu plusieurs évolutions, la première le MSX 2, sorti en 1985 dont la principale consista à apporter un mode graphique haute résolution et donc pour cela une VRAM de 64Ko (128Ko en général), vint ensuite le MSX 2+ en 1987, la VRAM y est porté à 128Ko le son est sur 12 voix et une ROM contenant les caractères japonais, puis le MSX TURBO R en 1991, fut l'ultime MSX, équipé d'un processeur beaucoup plus évolué le R800, en plus du traditionnel Z80 et un chip sonore PCM.

        Mais en occident ce standard ne c'est jamais imposé, le MSX 2 fut le dernier MSX vendu pour d'autres pays que le Japon, celui ci commercialisé en 1985 faisait bien pâle figure par rapport aux Atari ST, de plus en 1986 les deux machines se retrouvèrent sensiblement au même prix. Sony et Philips étaient  les plus acharné à supporter ce standard, malgré les campagnes de publicités, l'enchaînement de modèles ils connurent échec, les MSX2+ et TURBO R commercialisé par la suite ne furent destiné qu'au marché nippon.