AMSTRAD

        Le patron d'Amstrad, Alan Sugar, dirigeait une société une société spécialisé dans les appareils électronique bon marché (chaine hifi, magnétoscope, etc...), lorsqu'il tira des conclusion proche de son prédécesseur Clive Sinclair, et en homme d'affaire avisé il se rendit compte de la fin de la crise que venait de traversé la micro informatique, il se trouvait en face d'un colosse vieillissant (commodore avec son C64) et d'outsiders n'arrivant pas à se position (MSX) et d'autres au bord du gouffre financier (Sinclair, Acorn) le reste du marché ayant soit abandonné la micro familiale (Apple), soit cantonné à un marché national ou d'estime (Thomson, Tatung etc...). De ses réflexions il tirait les conclusions suivantes : le technologie est là mais mal employé, les sociétés en place sont lourdes et s'adressent trop à des initiés, en fait ce qu'il fallait c'était simplement ce qu'il faisait depuis toujours, un matériel utilisant une technologie éprouvé et économique, simple d'emploie, c'est ainsi que sont nés les CPC, utilisant l'un des standards du marché le Z80a (les premiers prototypes étaient à base de 6502 comme le C64), quand à la simplicité d'utilisation, on ne pouvait faire plus simple, un système complet, vendu clef en main et le tout alimenté que par un seul câble électrique.

        Amstrad appliqua la même logique tout au long des ses produit, que se soit des PC en passant aux PCW jusqu'aux assistant de poche, mais Amstrad ne su anticiper le passage au 16/32bits, ni continuer sur sa lancer dans le mondes des compatibles, finalement petit à petit après avoir tenté toujours dans le PC du 80286 et 80386 dont un modèle compatible avec la console Megadrive de Sega, Amstrad disparu des revendeurs pour ne continuer que dans la vente par correspondance (en commercialisant des 80486 et des Pentiums comme simple intégrateur), aujourd'hui (2002) la société existe toujours et est revenu à ses premiers  amours, la page informatique semble définitivement tourné.           

CPC 464

        Le CPC464 est le premier ordinateur commercialisé par Amstrad en 1984, il fut vendu simultanément en deux version, la première avec un moniteur monochrome vert le a seconde avec un moniteur couleur, il n'était pas possible de l'acheter sans moniteur de plus celui ci alimentait le micro, par contre il était possible d'acheter un moniteur de CPC sans le CPC, il fut commercialisé bien plus tard un boîtier permettant d'alimenté le CPC et de le brancher à une TV. Le CPC 464 est basé sur un Z80a à 4Mhz disposant de 64Ko de RAM épaulé de 16Ko de vidéo RAM et de 32Ko de ROM, la résolution graphique exemplaire pour l'époque met en place un palette de 27 couleurs utilisable dans des résolutions qui vont de 160x200 en 16 couleurs simultanée (la plus couramment utilisé dans les jeux) jusqu'en 640x200 en 2 couleurs, les capacités sonore sont du même niveaux puisqu'elles offre 3 voix pour 8 octaves plus un canal de bruit, pour finir il dispose d'un magnétocassette intégré.

        Il fut vendu sous deux marque; Schneider en Allemagne et Amstrad dans le reste du monde.

CPC 472

        Version Espagnol du 464, disposant ou pas de 72Ko de mémoire et avec ou sans la touche "Ñ" et ce afin de contourner une loi régissant les taxes dans ce pays, ces modèles sont les plus difficiles à trouver.

CPC 664

        Commercialisé entre le printemps 1985 et décembre 1985, identique au CPC 464 si ce n'est qu'il dispose d'un lecteur de disquette 3 pouces simple face de 180Ko à la place du lecteur de cassette et une ROM étendu à 48Ko pour gérer ce même lecteur de disquette. Amstrad décida rapidement d'arrêter celui ci se rendant compte qu'il utilisait un créneau trop proche du futur 6128 qui se voulait à l'origine "professionnel", ce modèle ne fit que la transition en attendant que soit finalisé le CPC 6128, il est relativement peu courant et en terme de rareté il se place après les CPC 472.

CPC 6128

        Voila enfin en été 1985 celui qui fit le plus rêver les Amstradistes, et malgré sont statut de haut de gamme du à son lecteur de disquette, il fut néanmoins un immense succès commercial, ces spécification sont identique au CPC 664 avec 128Ko de mémoire. 

CPC 464+ / CPC 6128+

        Qu'a bien réellement pu espérer Amstrad en sortant ces deux machines 8bits en 1990 ? Toujours est il que ce fut un échec monumental, on retrouve grosso modo les CPC 464 et 6128 avec une palette étendue à 4096 couleurs (tiens ça me rappelle la tentative de Thomson avec ses TO8/MO6), un port cartouche (la machine était d'ailleurs vendu avec un jeu sur ce support), un boîtier et une carte mère redessinée, et malheureusement un  écran incompatible avec l'ancienne gamme.

GX4000

        Alors la c'est le ridicule absolu, c'est un CPC464+ transformé en console et donc amputé de son lecteur et tous ses port d'extension. 

PCW8256 / PCW8512

        Sorti en 1985, personne ne s'attendait au succès de cette machine professionnel, on retrouve tout ce qui a fait le succès des CPC, une machine simple à mettre en oeuvre et utilisé, complète, et abordable, il ne fait pas de doute que la plus part des acheteurs aurait acheté un compatible PC, si il n'y avait pas eu cette alternative, on retrouve un Z80a à 4Mhz et 256Ko de mémoire pour le PCW8256 et 512Ko de mémoire pour le 8512, un nouveau chip vidéo signé Amstrad délivrant une résolution de 720x256 en monochrome uniquement(seul le moniteur monochrome vert était disponible), l'imprimante disponible pour ces modèles est matricielle.   

PCW9256 / PCW9512

        Devant le succès de ses précédent PCW, Amstrad récidive avec 3 nouveaux modèles; PCW9256, PCW9512, PCW9512+,  apportant quelques améliorations, la première est l'utilisation d'un moniteur monochrome noir et blanc à la place du monochrome vert, ensuite le lecteur de disquette de ces modèles fait maintenant 720Ko, et est toujours en 3 pouces pour  les PCW9256, PCW9512 et 3,5 pouces pour le PCW9512+,  l'imprimante commune à ces 3 modèles est maintenant à marguerite, la quantité de mémoire suit la logique des 3 derniers chiffres de chaque modèles.

PC1512/PC1640

        Commercialisé en 1986, ces deux micro furent la tentative d'Amstrad de s'accaparer le marché du PC, tentative couronné de succès, en peut de temps Amstrad est devenu en Europe le plus grand pourvoyeur de PC. le succès était du au prix le plus bas du marché et au fait que Amstrad était devenu une marque connue ce qui rassurait les futurs acheteurs, le 1512 était équipé de 512Ko de mémoire et le 1640 de 640Ko, le reste, très classique, un intel 8086 à 8Mhz, un lecteur de disquette 5"1/5, avec ou pas un HD de 10 ou 20 Mega, ils avaient respectivement un mode CGA (modifié avec une résolution maximum de 640x200 en 16 couleurs) et EGA.

PPC512/PPC640

        Commercialisé en 1988, ce sont deux portables assez surprenant, on retrouve les caractéristiques des PC1512 et PC1640, dans un boîtier entièrement en plastique, avec un petit écran LCD de 9 pouces et avec un vrai clavier aux dimensions identiques a ceux que l'on trouve dans les non portable, ces deux portable furent également un succès commerciales grâce à leur prix planché, le PPC640 avait en plus de ses 640Ko de mémoire un modem V23 intégré.  

PPC 512 / PPC 640

NC100 / NC150 / NC200

        Les Notepad Computer (NC) d'Amstrad ressemble à l'idée du projet Pandora de Sinclair et donc par conséquent au Z88 de Cambridge research  en plus limité, en effet on retrouve qu'assez peu d'application et celle ci sont très basic dans leurs options, les diverses applications sont :

- traitement de texte
- tableurs
- agenda
- répertoire
- calendrier
- calculatrice
- gestionnaire de la configuration du notepad
- 3 jeux tetris sur le NC150 uniquement
- basic BBC (touche jaune (fonction) + "B" simultanément)

        Le NC100 et NC150 sont basés sur un Z80 à 4 Mhz, 64Ko de RAM, un écran fixe de 80x8, un port série et un port PCMCIA, le NC150 aurait été commercialisé qu'en France et Italie, il ressemble à deux goutte d'eau au NC100, mais avec un jeu de Tetris décliné en trois mode.

        Le NC200 contient un écran d'affichage mobile de 80x16, un Z80 à 6Mhz, 128Ko de RAM un lecteur de disquette un port PCMCIA et un port série.

        Tous les NC ont une mémoire sauvegardé par une pile au lithium non rechargeable, et 3 piles LR6 ou une alimentation externe standard sont utilisé pour le fonctionnement.

        De par leur format A4, leurs touches assez grosses et leur faible poids, les NC sont d'une utilisation aisé et agréable et permet de faire de la saisie de manière économique mais il est très regrettable qu'il n'y ait pas de basic intégré ce qui enlève beaucoup de l'intérêt de la machine. 

        Les NC100 et NC150 souffre d'une panne courante, cliquez ici pour la connaître et la résoudre.       

PENPAD 600

        Le penpad 600 est la tentative d'Amstrad en 1993 d'entrer  dans le mode des PDA et autres Newton, de forme d'un livre de poche et recouvert d'un revêtement antidérapant, le Penpad est plus un bel objet, il a une mémoire sauvegardé par une pile au lithium non rechargeable et fonctionne à l'aide de 3 pile LR6, il dispose d'un port série (brochage ici) ainsi que d'un port PCMCIA type 1 (512Ko max), il fonctionne à l'aide d'un Z8S180 (Z80) à 14,3Mhz  pour les applications et la gestion du stylet, un Z8 pour la reconnaissance des caractères et un autre pour la gestion de l'énergie.

        La reconnaissance des caractères est à mon sens assez exemplaire, pas de caractère défini à l'avance, lors du premier allumage, l'utilisateur entre à l'aide du stylet ses propres caractères, il peuvent être donc alphanumérique ou être propre à l'utilisateur (code à définir) ou de type palm si on a déjà l'habitude d'un alphabet intuitif, il suffit juste de rentrer chaque signet en face de leur équivalence alphanumérique.

        Les logiciels intégrés sont eux simple et efficace, on y retrouve  :

- éditeur de texte
- agenda
- répertoire
- calendrier
- conversion monétaire
- écriture à main levé 

        Les reproches que je pourrais lui faire sont de plusieurs ordres, le premier est que l'écran est assez peu sensible au contact du stylet, il faut vraiment appuyer, contrairement aux organiseurs actuels, ce qui exclu donc l'utilisation du doigt et limite celle de stylet non d'origine (risque d'abîmer l'écran), heureusement le Penpad  est livré avec 3 stylets, l'autre reproche assez important, est que d'origine la machine n'est ni livré avec un câble de liaison (schéma de montage) ni avec aucun logiciel d'import sur PC ou backup, il faudra passer par des sociétés tierce pour en avoir ou le faire soit même, ensuite je dirais que les applications sont assez limité et la reconnaissance des caractère est relativement lente.

        Le PENPAD 600 reste un très bel objet de collection, un ancêtre des PDA actuel qui rappel le Newton d'Apple, mais qui reste relativement difficile à trouver.