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VCS 2600
Issue d'un prototype du nom de STELLA, ATARI sortit en octobre 1977 et commercialisera jusqu'en 1986 une console du nom de 2600. A l'époque où il n'existait que des pongs, l'engin était révolutionnaire, ses caractéristiques techniques avant-gardistes : * un CPU 8 bits 6507 à 1.19 Mhz ! La durée de vie initialement prévue de cette console était de 3 ans avec 10 jeux. La vente a finalement duré presque 10 ans pour des centaines de jeux sortis. Un clavier fut même produit par SPECTRAVIDEO (Le compumate) transformant ainsi la console en ordinateur et synthétiseur musical, A partir de 1982, ATARI prépare une remplaçante à la VCS2600. Elle se doit d'être plus compacte et plus économique à fabriquer. Il y a alors deux prototypes en compétition, le CX2000 (projet Val) et la 2600Jr (projet Bonnie). C'est la seconde qui fut retenue et commercialisée dès 1986. Son design servira de base pour la 7800 et ... les ordinateurs ATARI XL Les versions commerciales et officielles de l'ATARI 2600 : - bois 6 switchs (CX2600) (1977)
- bois 4 switchs (CX2600)
- noir 4 switchs (VCS2600as ou gp)
- RARE noir 3 boutons, joystick fixe (2600 polyvox)
- 2600 junior (1986) la bande arc en ciel faisant toute la longueur de la console indique qu'il s'agit là de la version la plus récente
- 2600 junior plus ancienne (83-84) , non commercialisé en France, tout comme sur la 7800 la grosse bande arc en ciel apparaîtra plus tard
2600jr noir, elle appartient également à la première génération (83-84), mais fut commercialisé 'et fabriqué) en Irlande, peu courante il également possible d'en trouver en Angleterre
La dernière en date la version Flashback, au look inspiré de la 7800, la console contient 20 jeux 2600, utilise la même technologie que les NES pirate, les jeux sont réécrit et ont parfois d'énormes différences avec ceux d'origines, un goodies tout au plus à réservé aux aficionados de la marque
La VCS2600 est sans aucun doute le plus grand succès commercial d'Atari sur le marché des consoles, clonée, imitée même 10 ans après l'arrêt de sa distribution, elle est l'ancêtre des consoles modernes et marqua la fin des consoles de type pong.
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VCS 2800
C'est au printemps 1983 qu'Atari décida s'attaquer le marché Japonais avec une version modifié de sa console phare la 2600. Relooké et renommé pour l'occasion la console porta le nom de 2800, elle avait donc un design plus moderne (relativement proche de la 7800), 4 port joystick, des boutons avec voyants lumineux au lieu de switch, et de nouveaux joystick savant mélange d'un joystick et d'un paddle (le manche tourne) permettant avec un même joy d'exploiter tous les jeux. Hélas pour Atari cette console fut un échec car très peu de temps après Nintendo commercialisa sa console NES. La 2800 fut commercialisé sur le marché Américain sous la marque Sears modèle ARCADE II.
5200/5100
La 5200 (CX5200) était censée être la tueuse d'Intellivision et la remplaçante de la 2600, d'un design différent à rapprocher en fait avec celui de la 7800 en plus trapue, il fut décidé de commercialiser deux versions de la 5200 différencié uniquement par le nombre de ports joystick (2 et 4). elle a été l'objet de plusieurs défauts de conception, dont notamment celui de ces joysticks qui pourtant présentaient bien avec leur pavé numérique et leurs multiples boutons feu mais tenaient à peine quelques heures de jeux (défaut de centrage, rupture du manche) !!! Elle était censée être deux fois mieux que la 2600. Et ce fut vrai. Elle était une évolution très proche des ATARI 400/800. Elle partage avec eux une conception similaire (presque le même cpu (6502c au lieu d'un 6502b pour les 400/800) , même coprocesseur ANTIC, GTIA, POKEY), une même technologie (mais pas compatible). Cependant les jeux devaient être réécrits et souvent sous exploité, la console ne donna jamais sa pleine mesure, cela est flagrant lorsque l'on voit la souplesse et la rapidité des animations et déplacement des sprites, même dans des jeux comme Pole position où jamais le hardware n'est mis en défaut, de plus les graphismes sont assez jolie et les couleurs contrasté, une véritable Rolls. L'image de la console finie par être ternie par ces problèmes de solidité et l'incompatibilité des cartouches de la 2600 (résolue à la fin par un adaptateur), ATARI fut obligé d'abandonner cette console mais pas la technologie qui resservie pour les ordinateurs XE/XL, Atari abandonna dans le même temps une version plus petite de la 5200 nommé 5100 (sorte de 2600jr pour la 5200) la conception de celle bien que fini, elle ne fut jamais commercialisé. Le marché n'étant encore prêt pour une autre console ATARI, la relève viendra 4 ans plus tard avec la 7800.
Le couleur orangé est due au film de protection d'origine.
7800
Après l'échec du 5200, ATARI décida de prendre en compte les désirs des utilisateurs, le cahier des charges qui en résultat, donna la 7800 (nom de code Maria). La console était non seulement compatible aux niveaux des périphériques avec la 2600, mais aussi en ce qui concerne les jeux. En fait, elle était au niveau hard à la fois un mélange de 2600 avec de nouveaux composants pour les jeux spécifiques à la 7800, mais malheureusement un retour en arrière par rapport à la 5200. Seulement entre le moment de la conception et le moment de sa sortie, beaucoup de choses changèrent. D'abord économiquement, une période de récession frappa les ÉTATS UNIS. Beaucoup de revendeurs qui avaient réservé des 7800 se décommandèrent. Le marché des consoles était vacillant, les micro commençaient à arriver en force, le propriétaire d' ATARI, la WARNER décida de vendre cette compagnie aux entrepôts pleins de 7800 invendues.C 'est alors que Jack TRAMIEL, un des fondateurs de commodore qui était surtout intéressé par le nom mythique d'ATARI, la rachetât. Ainsi commence l'histoire d'ATARI CORPORATION. En 1986, arriva NINTENDO sur le marché des consoles qui semblait se rétablir. J. TRAMIEL décida alors d'inonder le marché avec ses stocks de 7800. ATARI décida d'arrêter tout support aux 7800 en 1992, pour se recentrer sur la nouvelle console JAGUAR
XEGS (XE 5001)
La XE system, n'est pas un développement original comme les autres consoles, c'est en fait simplement un ordinateur 65XE amputé de son clavier, avec un jeux (missile command) en ROM. En option ou en en bundle, on pouvait trouver le clavier et le magnétocassette XC12, une fois le clavier branché, on démarre en basic et on retrouve donc là un ordinateur des plus classiques. Il a été commercialisé en 1987 que pour prendre des parts de marché à SEGA et NITENDO, le développement ne coûtat pas grand chose, la technologie étant déjà amortie. L'avantage de cette console étant la pleine compatibilité avec la gamme d'ordinateur XL/XE
Elle fut vendue en deux pack contenant : - la console avec un jeux supplémentaire en cartouche (bug Hunt) et un pistolet optique dédié à ce jeu et une manette, la même qui a fait les beaux jours de la VCS-2600 mais en gris, - la console avec le clavier et le magnétocassette XC12,
LYNX
A l'origine conçue par Epyx (plus connue pour ces jeux video sur C64), la technologie fut rachetée par ATARI. La LYNX a été
pendant longtemps la console la plus puissante, bien plus puissante que la GAME GEAR ou la
GAMEBOY. - Mickey, une version économique du 6502c, processeur 8 bits avec adressage en 16 bits, gérait le son (8 bit DAC pour chacun des 4 canaux), les accès mémoire directs pour l'affichage, les entrées/sorties, les interruptions, et 64 octets de mémoire interne. - Suzy, était de conception propriétaire, entièrement 16 bits, contenait le Blitter, le moteur de graphiques (160 x 102 résolution standard et 480 x 102 en haute résolution), et un co-processeur mathématique.
La LYNX s'est composée de : - 64k de RAM, et était capable d'adresser jusqu'à 2 méga-octets de ROM en cartouche ! (cependant la plupart des jeux disponibles font 128k-512k), - un écran de 3,5 " de diagonal retro-éclairé à cristaux liquides (type 16/9 éme pouvant être utilisé aussi bien horizontalement que verticalement), un haut-parleur intégré, deux ensembles de boutons feu, un bouton d'option, une touche pause, un bouton de marche/arrêt, d'un gamepad huit directions, un potentiomètre de luminosité et de volume, - elle pouvait être aussi bien utilisable pour les gauchers que les droitiers (l'affichage faisant un rotation à 180°), - on pouvait relier jusqu'à 17 LYNX pour les jeux multijoueurs.
Deux modèles de LYNX sont sortis. Le Lynx 1 était un peu plus grand que le Lynx II. La première version a eu un son mono au lieu du son stéréo, Le Lynx II a eu quelques changements d'aspect (une plus petite taille, des types de boutons et de commutateurs différents ) et était stéréo - bien que le haut-parleur n'était pas aussi puissant que le Lynx I. Par contre, la dernière version consommait beaucoup moins. Alors que s'est-il produit ? La surconsommation due au retro-éclairage de l'écran restait un gros problème (problème commun à toutes les consoles de ce type). Elle était donc relativement peu autonome (3 heures environ pour la LYNX1), plus grosse et plus chère qu'une GAME BOY. Logithèque tardive et peu étoffée, ATARI était sur le déclin, dépensait beaucoup d'argent en publicité pour ses micros et le développement de la JAGUAR. De plus ATARI n'étant plus vraiment présent sur le marché du jeu home-video, il n'a pas réussi à convaincre les clients (mais n'a pas persité non plus) du "sérieux" de son produit qui pourtant est un petit bijou ( il suffit de jouer à des jeux en 3D pour s'en rendre compte).
La LYNX 1 & 2 sous toutes ses coutures
La JAGUAR était le deuxième projet d'ATARI, le premier étant une console 16bits nommée PANTHER qui aurait dû sortir en 1991, mais fut abandonnée. En effet, ses performances n'étant pas suffisamment supérieures à ceux de la concurrence telle la MEGADRIVE et la SUPERNITENDO. Néanmoins, son développement servit celui de la JAGUAR. Ce fut donc la première console 64 bits, sortie des années avant la concurrence, composée d'un processeur 16bits, un 68000, qui aurait dû théoriquement servir qu'à la gestion de deux coprocesseurs 32bits développant une puissance inouïe : - TOM - JERRY
Il était théoriquement possible de mettre 32 JAGUAR en réseau, d'avoir des interfaces analogiques et numériques (claviers, souris et pistolet optique). Le port d'extension permettait le raccordement au câble TV et à d'autres réseaux. Le DSP permettait le raccordement aux modems et aux périphériques audio numériques. L'interface série est capable d'un taux de transfert d'un méga-octet par seconde. La console pouvait également permettre de futures extensions de différents types de processeur, types d'I/o, types visuels et extension mémoire, casque de réalité virtuelle. Une extension CD a été produite, ainsi qu'une unité de mémoire pour stocker des données sur les jeux. Certaines de ces extensions sont réellement sorties, les autres furent pour la plupart développées mais jamais commercialisées.
Comme à son habitude, TRAMIEL qui a peu soutenu la JAGUAR. ATARI, avait un gros problème de communication. Les kit de Développement étaient distribués au compte goutte et très mal documentés, Les programmeurs venaient du monde ATARI/AMIGA et connaissaient bien le 68000. En conséquence de quoi ils n'utilisérent que ce processeur et laissèrent de côté TOM et JERRY. Lles jeux furent souvent décevants, et les utilisateurs se demandèrent où étaient passés les 64 bits promis. En 1996 quand ATARI fusionna avec JTS (un fabriquant de disque dur) , tous les développements furent arrêtés, en 1998 JTS revendit ATARI à HASBRO pour 5 millions de $, en 1999 HASBRO mit dans le domaine publique le développement de la JAGUAR. A partir de ce moment, les données concernant le développement, des kits maison, des plans d'extension, des routines circulèrent sur le net (officiellement !) La JAGUAR est une consoles très ouverte à laquelle il ne manquerait qu'un clavier de série. De nombreux développeurs indépendants continuent de développer pour cette console. Les consoles ainsi que le module CD-ROM et de nombreux jeux sont encore en vente aujourd'hui.
CANNON FODDER sur JAGUAR |
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